Enseignement de l'histoire. UNE AUTRE RÉFORME, POURQUOI FAIRE?
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Des pharisiens découvrent le grand malheur de l'enseignement de l'histoire
Le coordonnateur de la commission sur le curriculum, monsieur Paul Vachon, du ministère de l'Éducation, connaît ce problème depuis longtemps. Il a même été l'un des artisans du statu quo de la grille-matière à l'époque des Rousseau, Halley, Thériault et consorts. Aujourd'hui, il récidive avec le président de cette commission, monsieur Paul Inchauspé, ex-directeur général du Cégep Ahuntsic, pour nous apprendre le grand malheur de l'enseignement de l'histoire au Québec.
Sur le même sentier, des universitaires convoquent un « Forum pour la réforme de l'enseignement de l'histoire ». Ils se posent beaucoup de questions et soulèvent beaucoup d'interrogations. C'est normal, mais paradoxalement, ils ignorent ce qui avait été acquis durant les années 1970 et suivantes. Par exemple :
- ils cherchent des réponses à un meilleur enseignement de l'histoire au Québec ;
- ils s'inquiètent du « calendrier d'implantation de la réforme qui risque d'être très étendu»;
- ils se demandent comment on pourrait tenir compte dans l'enseignement de l'histoire du « pluralisme de la société québécoise »;
- ils trouvent que l'histoire au cégep est « l'oubliée » de la réforme actuelle;
- ils s'indignent devant l'enseignement d'une « discipline aussi socialement et intellectuellement sensible sans une formation de bon niveau »; finalement,
- ils discuteront dans les vapeurs d'un panel intitulé « Pour la suite des choses... », qui est aussi vague qu'incertain, de la défense et de l'illustration de l'enseignement de l'histoire pour toute la jeunesse québécoise qu'elle soit de souche francophone, d'ascendance anglophone, d'origines ethniques diverses, de cultures, de religions ou de coutumes différentes et le reste...
Bref, la salade sera de tous les pays et pour tous les goûts.
