Le Rond-Point
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Conclusion du Rond-Point

Finalement, la question n'est pas tant la suivante : " Quel avenir pour quel Canada ?", mais bel et bien : " Quel avenir pour quel Québec ? " En outre, si une telle chose existe ou veut exister que l'unité canadienne, comment pourrait-il se faire que demain ne puisse exister une " unité québécoise " libre et responsable de son destin en tant qu'État-Nation dans le monde ?

Les Québécois et les Québécoises sont conviés à faire leur histoire plutôt qu'à la réécrire en vain dans leur imaginaire collectif ou de se la faire raconter par tous les défenseurs bien pensants de l'unité canadienne ainsi que par des libéraux d'esprit qui nous prêchent l'humanisme à condition d'être fédéralistes ou nous recommandent de pratiquer un nationalisme positif, car il ne faut pas trop se prendre au sérieux. Par ailleurs, il importe de condamner tous les autres qui cherchent à vouloir pratiquer un nationalisme négatif (dixit John Saul). Cependant, ces défenseurs du Canada-Anglais savent très bien, ironiquement, que la loi du plus fort est toujours la meilleure. (*)

Bruno Deshaies
Québec, 29 janvier 2000


(*) Monsieur Saul, représentant de l'élite bien pensante du Canada-Anglais et humaniste à ses heures, tente de me faire croire que « l'humanisme n'est pas à la recherche de la vérité; l'humaniste tend à croire que les sociétés avancent grâce à des doutes et a des questionnements. Tous les chimistes et biologistes que je connais seront à peu près d'accord avec cette approche. » Puis-je lui dire qu'il parle faussement et que son raisonnement quoique élégant manque de finesse. Saul est un « négationniste ».

Un journaliste du Devoir l'a déjà qualifié de « maître de l'esquive » (23 novembre 1998).

J'ajouterais qu'il aime jouer avec les mots, mais à des fins idéologiques. Le Québec Français ne devrait pas oublier ça !

En terminant, je conseillerais à Monsieur Saul de relire la fable de Lafontaine « Les animaux malades de la peste ». Il y découvrira une sagesse qu'il a perdue ou qu'il a tendance à occulter compte tenu de sa vision très torontoise du Canada et du Québec. Qu'il se rappelle aussi ces mots de Pascal : « Vérité au deçà des Pyrénées, erreur au delà. » Pour les jeux d'esprit, des personnes peuvent toujours s'amuser à l'infini, sinon jusqu'à la folie. Pas plus que lui, je veux me prendre au sérieux ; en revanche, je ne voudrais pas signer un marché de dupes !

 


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