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L'Action nationale

Andrée FERRETTI

« Penser la nation ou comment circuler dans son cercle vicieux »
L'Action nationale, vol. 89, novembre 1999, no 9, p. 7-10

" Comment cela s'est-il passé lors du colloque tenu le 8 octobre, à l'Université McGill, et organisé par Le Devoir, en collaboration avec le Programme d'études sur le Québec de cette université, pour faire suite à la série d'articles parus dans le journal, au cours de l'été [1999] ? (p. 8) " Madame Ferretti répond à cette question dans son article. Elle déclare : " ILS N'ONT PAS PENSÉ LA NATION QUÉBÉCOISE. Ils en ont fabriqué une de leur cru. (p. 9) "

Lionel GROULX

« Pour inaugurer la chaire de civilisation canadienne-française »
L'Action nationale, vol. 41, février 1953, p. 122-144.

Pour l'ouverture des cours, le 19 janvier 1953, le chanoine Groulx déclare : « En 1760 un accident [?] capital survient en effet, dans la vie de la Nouvelle-France : la conquête anglaise. Accident [?] qui prend l'ampleur d'une catastrophe, et dont l'on n'a pas fini d'explorer les conséquences. (p. 128) » Sur les effets de la conquête, le chanoine Groulx voit juste, mais il surestime la force du Canada français ; en revanche, sur l'idée d'un « accident » historique, les faits de l'histoire de la Nouvelle-France et des Treize colonies britanniques contredisent son interprétation. C'est le point d'accrochage entre le « maître » et les disciples de l'École de Montréal (voir Brunet, Frégault et Séguin). Les quatre premiers cours de Séguin le démontreront sans équivoque. Ils furent interrompus dès le cinquième cours.

On peut comprendre pourquoi, car pour Groulx (et aussi pour Esdras Minville et les intellectuels reconnus de l'époque), « le conquérant n'a pu vaincre le vaincu ni dans le domaine politique, ni dans le domaine culturel, ni dans le domaine religieux, ni même, à certains égards, dans le domaine social. [...] [L]'histoire politique du Canada français après 1760 prend la courbe d'une ligne vigoureusement ascensionnelle : conquête graduelle de l'autonomie » (p. 129-130). Qui peut dire que cette vision historique n'est pas encore à la mode de nos jours ?

Marc LEBEL

Trompe-l'oeil sur champ de ruines
Les faux-semblants du fédéralisme canadien
L'Action nationale, vol. 88, juin 1998, no 6, p. 11-23.

Marc Lebel est natif de Québec. Il est professeur à l'Université d'Ottawa. Il « habite Ottawa depuis bientôt 25 ans. (p. 18) » Il affirme que son article est né « d'un désenchantement profond à l'égard du fédéralisme canadien dans lequel [il a] grandi » (p. 11, n. 1). Il considère qu'il importe de distinguer trois notions :

Dans l'état actuel des choses, écrit Lebel, « le gouvernement canadien et les apôtres de l'unité canadienne confondent à plaisir les trois. (p. 17) » Conclusion : « [...] l'idéal fédéral auquel [les nationalistes québécois] ont adhéré en toute bonne foi est bel et bien une vue de l'esprit » (p. 22). Avis à Claude Ryan et consorts ! Une solide description des comportements idéologiques des Canadiens Anglais. Bravo !

Claude G. CHARRON

« Réflexions d'un frère siamois ou la peur du bistouri »
L'Action nationale, 89 (mars 1999), 3 : 89-93.

Enfin une réponse à John Saul. Enfin une critique « des éloges aveugles » de nos médias qui « se sont sentis obligés d'y aller à grands coups d'encensoir ! Unanimité totale. » (p. 92). Qu'est-ce qui fait « marcher » les logiques des communicatrices et communicateurs franco-québécois en rapport avec les propos de John Saul ? L'auteur n'explique pas pourquoi il en a été ainsi au Québec : il constate. Il serait bon de savoir pourquoi.

Denis MONIÈRE

« L'histoire d'une émancipation différée »
L'Action nationale, 88 (octobre 1998), 8 : 7-19.

La mémoire est une arme dans le combat des peuples (p. 8). Les fédéralistes savent l'utiliser. Leur vision laissera des traces profondes dans la conscience des Québécois. Pour les Québécois, c'est la longue quête de la reconnaissance « comme peuple par le reste du Canada » (p 19).

Jean-Marc LÉGER

« Faire échec à Babel »
L'ACTION NATIONALE, 88 (mai 1998), 5 : 19-24.

Une nation n'est pas seulement un assemblage de minorités. La notion de « communauté culturelle » tend à « développer une logique de la ségrégation » (p. 22).

Bruno DESHAIES

« " Éclairer l'action" ou Maurice Séguin et l'enseignement de l'histoire »
L'ACTION NATIONALE, 88 (février 1998), 2 : 7-11.

Principalement consacré au cheminement de la pensée de Maurice Séguin et au rôle social de l'historien. Séguin a surtout exploré « la notion d'indépendance dans l'histoire du Canada » (p. 9). Quant à l'action, il croyait que l'historien devait faire « savoir l'entière, l'exacte situation, sans ménagement, sans emphase, sans sous-entendu trompeur » (p. 10).


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